14 novembre 2005

Morceau de ciel

Jaune pissenlit

La mésange a le bec noir et pointu.

Ming Men

Ici, le ciel est beaucoup plus vaste.

(Photo prise sur le cite www.treknature.com)

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Par Christine Gio :: 27/10/2005 à 14:11

Bien sûr... les mots d'ici ne sont pas ceux de là-bas. Logique... Jalousement j'en ai récupéré quelque eux au hasard des conversations :

Un merlon : C'est un petit talus.

Avoir les mains savetées : c'est lorsque les mains ne sont pas très nettes et qu'elles laissent des traces (comme celles des touts petits enfants par exemple).

La jaille : c'est un peu comme un bazar, un carphanaüm...

C'était un arbre tout meulé : et bien le pauvre, il ne lui reste plus grand chose à part le tronc et les branches.

Et la plus rigolote : Quand il n'y en a plus il y en a encore, comme chez Isidore...

Suite au prochain numéro.

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Par Christine Gio :: 22/10/2005 à 16:16

Le premier billet (comme le premier baiser) est bien sûr le plus désiré, mais aussi le plus intimidant. L'imaginaire le sublime avant et après mais sur le moment il est insaississable voire inexistant. Le moment s'est déjà enfui, ainsi que la possibilité de la description. L'habitude et les mots-réflexe s'installent déjà envahissant le terrain. En fait de terrain, il ne sera question que de cela dans ce blog. Des espaces, des anciens et des nouveaux, des bons coins, des limites, des hors-limites, des entre-deux, des strates, des frontières, des invasions... Plus que des moments, car les moments, je ne sais pas ce que c'est. Ils s'étirent, se compressent, s'intervertissent, s'embrouillent, s'intercalent. Restent des îlots, des bribes, des esquilles, des fragments que j'essaie de m'approprier en laissant l'habitude et les mot-réflexe sur la rive.

Donc, des lieux. Inhabituels. Je constitue ce blog pour me souvenir des sensations premières. Même s'il n'y a jamais que des commencements, je veux me rappeler de ces mots encore jamais entendus, de ces goûts nouveaux, de ces odeurs étonnantes, de ces paysages changeants, de cette culture ligérienne subtilement différentes de la culture méditerranéenne et bien sûr le climat...grande question...moins de soleil beaucoup moins mais une lumière qui se désire, toujours inattendu (comme Dionysos...).

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Du Petit Rocher

Les mots d'ici

14:40 | Lien permanent | Commentaires (0)

Le Mont Saint Michel 4 Novembre

Bien sûr, il y a les magasins de souvenir, les marchands de crêpes, les épées en plastique, la billeterie... Je me suis dit que je n'allais pas résister à ça. Puis les quelque japonais, discrets, mais anachroniques, se sont effacés, les vendeurs de visite virtuelle de cachots se sont tus, le vent s'est levé... Jai vu les reflets dans le sable, les pierres dorées empilées, le rocher dressé. J'ai imaginé les moines ayant fait voeu de silence, travaillant et priant dans cet espace clos, préservé de l'extérieur. Le dénuement opposé à l'encombrement, le simple au complexe. Les exigences de la vie monastique et les contraintes topographiques ont engendré un lieu saisissant comme un tombeau. Aucun frisson ne m'a saisi malgré les ténèbres. Durant quelques instants, le vide s'est laissé apprivoisé dans ce cube magique. A l'extérieur, le soleil brillait encore.

14:30 | Lien permanent | Commentaires (0)

Le capoun

Cette merveille arrive directement de Lucéram, dans les Alpes Maritimes (du Clos de Laure). Il s'agit d'un capoun soit des figures mures à point, des orangettes et des grains d'anis. Le tout enveloppé dans des feuilles de figuiers et ficelé avec du raphia. Il faut le faire sécher avant de le déguster.

Sachant que Platon se faisait appeler Philosikos, l'ami des figues, ce cadeau m'a fait penser à la Grèce. Merci Marie-Laure...

14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)

14 novembre 2005

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