S'oublier pour mieux se retrouver... Flegme quand tu me tiens... Mais, comme toujours quelques mots sont venus à moi :
Chafouin : de mauvaise humeur.
Gigitte : Avoir la gigitte, c'est vraiment pas bon signe... il faut suivre un stage de méditation transcendantale, de relaxation ou de yoga. Ce mot est un univers à lui tout seul.
Jarter : Ce faire jarter, c'est se faire jeter.
Jeannette : Celle là elle fait sa Jeannette. C'est être très bavarde...
Bousain : Comment se retrouver dans ce bousain !!! C'est un vrai bazar.

En panne d'essentiel

Hello, old blog... Oublié, délaissé, accroché à un horizon fuyant. Victime d'une overdose d'écran, de machine, temps mort. Les doigts de pieds en éventail, je l'ai laissé couler. Je l'ai oublié...

L'essentiel s'est trouvé fagocyté par une over dose de technologie. Comment retrouver "le goût de la madeleine", l'attention (Proust en a fait sa vie) tout en étant dispersé dans le réseau, dans les fragments, les fractales ? Zappant, switchant (?), mailant, décrochant, cliquant... arriverais-je à rafraîchir l'écran ?

                                                                                                        Saint Sébastien , commune fleurie et proprette n'a pas échappé à l'attrait de la réhabilitation du puits en pierres de taille et petit tonneau  planté de pensées. Signe que la commune est bien gérée et que tout est  utilisé à bon escient. Si l'on cherche bien aux alentours, dans les jardins l'on doit trouver des petits nains et leur Blanche-Neige, quelques biches... Le souci du détails et le satisfaction du travail bien fait. L'on est entre soi...

Où sont allés ?
Intallation d'Aleth Gueguen. Ecole des Beaux Arts Angers. 28 au 31 mars 2006.

                                                               Musée des Beaux Arts Angers                                                          

  "C'est cette envie qui me pousse : l'envie de laisser la trace de mon geste sur la toile, sur le papier. Il s'agit de peindre, de dessiner, de griffer, de gratter".                                                                                              

                                                                                              Hartung

Jan Fabre prend quelques litres d'huile d'olive, un bocal d'olives, une ritournelle italienne archi connue Volare, un guéridon, un verre à coktail et une femme (Lisbeth Gruwez) : il en résulte un spectacle rare. La danseuse s'empare des qualités plastiques des divinités grecques. Il rend sensible la présence immanente de la beauté. Le corps enduit devient objet, il s'élance, tourbillonne et se libère. Nous avec.                                     

Pour Walker Evans, photographe (style documentaire) : "Un document a de l'utilité, alors que l'art est réellement inutile. Ainsi, l'art n'est jamais un document, mais il peut en adopter le style. On me qualifie parfois de "photographe documentaire", mais cela suppose la connaissance subtile de la distinction que je viens de faire, et qui est plutôt neuve." (1971). Evans sépare brutalement le document de l'oeuvre d'art. Mais on voit aujourd'hui que les domaines ne sont plus aussi distincts : oeuvre comme document ou document comme oeuvre. L'évidence est perdue.
Par ailleurs, John Dewey (philosophe américain du début du XXème siècle) règle définitivement la question :"(...) à ceux qui distinguent l'art de l'artisanat, il répond que la vraie question n'est pas celle de l'utilité, mais de l'intensité avec laquelle un objet a été produit, (...)" Art Press, 322, avril 2006, p.64.

Dubuffet - J'habite un riant pays - 1958

En 1957, Dubuffet débute les "Topographies" et les "Texturologies".

Le réel enroulé, assoupli devient ruban. Eludé : il se retrouve dans le "l" apostrophe. Le personnage du millionnaire, Osgoog Fielding III (Joe E. Brown) s'accommode de tout. Son personnage est d'une infinie plasticité ; il virevolte, joyeux. Normal c'est le millionnaire. Mais quand même...